L'Exposition Universelle de Bruxelles en 1958

Les Expositions internationales et universelles sont de véritables vitrines technologiques et industrielles. Les différentes nations y exposent leurs avancées économiques, industrielles, politiques, sociales et culturelles. Ces évènements se veulent un lieu d’échange autour d’un but commun allant des transports à l’agriculture en passant par la paix et le respect des droits de l’homme.

Six expositions ont lieu en Belgique : à Bruxelles (1897, 1910, 1935 et 1958), à Liège (1905) et à Gand (1913). 

 

 

Le 17 avril 1958, l'Exposition Universelle de Bruxelles ouvre ses portes au public. En 6 mois, l'évènement attire plus de 40 millions de visiteurs. Elle a pour thème « Bilan pour un monde plus humain ». Le royaume entame de lourds travaux dans la capitale pour permettre au plateau du Heysel d’accueillir ce gigantesque événement. C’est à cette occasion qu'est construit l’Atomium, mais aussi la flèche du génie civil, une oeuvre architecturale audacieuse, aujourd'hui disparue. Le Congo belge, possession coloniale belge depuis 1908, y occupe une place importante. Des œuvres d’art congolaises, des photographies de l’effort colonial, des objets traditionnels et même des indigènes congolais sont amenées jusqu’aux pieds du stade du Heysel, à Bruxelles.

 

Plan général de l'Exposition universelle et internationale de Bruxelles

Plan général de l'Expo'58

Il s’agit, à l’époque, du premier événement culturel majeur depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. C’est donc dans le climat de la Guerre froide que les États-Unis, l’URSS et tous les pays du monde viennent présenter les progrès accomplis par leur pays. Le choix de Bruxelles comme ville d'accueil n’est pas anodin. En effet, les premières bases de ce que nous appelons aujourd’hui l’Union européenne ont été posées six ans auparavant en France, avec comme pays fondateur, la petite Belgique.

 

La foule à l'Expo' 58

La foule dans la section du Congo-Belge et du Ruanda-Urundi

L'Exposition Universelle de Bruxelles en 1958