Après les grandes rafles d’août et de septembre 1942, les Juifs sont de plus en plus nombreux à entrer dans la clandestinité. Cette carte – non exhaustive – montre la répartition de leurs cachettes à partir de deux sources : les sauveurs individuels reconnus comme «Justes» par Yad Vashem et les listes des institutions identifiées par la Direction générale Victimes de la Guerre. Des études ont révélé que plus de la moitié de l’ensemble des Juifs entrés dans la clandestinité ont cherché refuge à la campagne, où les Allemands étaient moins nombreux et les contrôles plus rares. D’autres se sont cachés dans les faubourgs de villes, principalement wallonnes. (Dorien Styven)