Le sceau : témoin rigoureux de son temps

 

Aujourd’hui, la signature manuscrite ne permet plus de lutter efficacement contre la falsification et l’usurpation d’identité dans un environnement numérique. C'est pour répondre à ce manque de confiance que la signature numérique apparaît dès la fin des années 90. Cette quête de confiance n’est pourtant pas nouvelle, les signes de validation et d’authentification n’ont cessé d’évoluer à travers le temps. Durant l’Antiquité et le Moyen Âge, l’un d’entre eux se distingue : le sceau.

 

Le sceau est une empreinte réalisée sur une matière malléable (argile, cire ou métal) à partir d’une matrice, portant les marques distinctives d’une autorité ou d’une personne physique ou morale. Il remplit trois fonctions :

  • Clore et garantir le secret/l’intégrité d’un acte ;
  • Indiquer la propriété ;
  • Témoigner de l’authenticité.

 

Utilisé depuis l’Antiquité, il devient le mode habituel d’authentification et de validation des actes publics durant le Moyen Âge. La matrice du sceau était d'ailleurs considérée comme un objet à haute valeur dont la garde et la conservation sont primordiales. Il était d'ailleurs d'usage, lors du décès de son propriétaire, de l'enterrer dans son tombeau ou de la détruire.